Au Cabo Delgado, ils partagent leurs terres agricoles avec les réfugiés : « Ce sont des êtres humains comme nous »

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« Nous sommes partis à cause de la guerre. Notre maison a été incendiée. Les gens d’ici nous ont donné de la nourriture et des terres pour l’agriculture. »

L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) révèle comment, au Mozambique, les populations accueillent les déplacés. Selon cette organisation, au Cabo Delgado, la violence persistante, et qui s’est intensifiée depuis le mois de janvier 2020, a perturbé « les moyens de subsistance de plus d’un demi-million de personnes, qui ont dû abandonner presque tous leurs biens, y compris les cultures et le bétail ».

C’est ainsi qu’un homme qui a fui avec sa famille l’un des districts les plus touchés par les insurgés raconte comment les locaux lui ont offert de quoi survivre dans l’immédiat, mais aussi dans le futur. « Nous sommes partis à cause de la guerre », explique-t-il, « notre maison a été incendiée, les gens d’ici nous ont donné de la nourriture et des terres pour l’agriculture ». L’organisation des Nation Unies lui a fourni des semences dans le cadre de son programme d’urgence.

Makupe Bahetwe, chargé d’accueillir les personnes déplacées qui arrivent des zones de conflits, explique recevoir ces personnes « avec bonheur ».

« Nous recevons ces personnes parce que ce sont des êtres humains comme nous. Nous les avons reçus avec bonheur et avons partagé notre espace avec eux afin qu’ils puissent aussi cultiver parce que nous sommes une communauté agricole. »

La FAO honore la « solidarité » et la « générosité incroyables avec les personnes déplacées fuyant la crise ».

M.C.


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